Les Chorées
Après la tempête, le calme Cher lecteur, maintenant que le Liban n’est plus attaqué par les chiens et que Cheikh Hassan a gagné la bataille, je vais pouvoir reprendre le cours de mon blog, après une petite précision : á tous ceux qui n’apprécient pas que je donne mon opinion sur des sujets différents du thème principal du blog, je vous conchie, ne venez pas. Je ne cherche pas l’affluence sur mon site. Retournez plutôt sur le site de votre école. Ceci étant dit, je voudrais parler d’un phénomène qui représente pour moi le summum de l’aliénation de la personnalité, l’allégorie de la soumission au groupe, le degré zero de la créativité, en un mot, le ridicule : les chorées. Tu dois bien voir de quoi je parle, lecteur ? Mais si, une vingtaine de jeunes dégénérés qui essaie tant bien que mal (mal en général) de faire les mêmes gestes en même temps dans une tentative ultime et désespérée de se prouver á eux même qu’ils font partie d’une famille ? d’un groupe ? d’une organisation ? d’un truc quoi. En gros, qu’ils ne sont pas des rejetés, des NOBODES. Un peu comme quand t’étais le seul a pas avoir de Pump® au collège. Enfin, le plus marrant c’est quand même de voir tous ces crétins écervelés essayer de l’apprendre cette fameuse chorée. C’est un peu comme quand t’essaies d’apprendre á une huitre á faire le moonwalk. Ca m’a déjà occupé pas mal de temps une fois au cours d’un réveillon bien arrosé : il faut bien avouer qu’on arrive pas á grand-chose. Surtout qu’en général le chorégraphe en chef est á la danse ce que Kamel Walli® est á l’Opéra Garnier : un bon sujet blague en allant diner après le spectacle. Bref, je pense que les sombres imbéciles qui pensent s’intégrer et représenter leur école en s’agitant comme des robots sur des musiques piquées sur la playlist de Fun Radio, tranche 16-17h, me font doucement rigoler. Je n’irai pas jusqu’á dire que s’ils se prenaient une Katioucha® dans les fesses ca leur ferait les pieds sinon on va encore me reprocher de faire du mauvais esprit. Ce dont je me défend avec force et vigueur ! Rendons á Caesar ce qu’on lui a volé et reconnaissons cependant que les chorées permettent quand même au premières années, par l’intermédiaire de notre sémillant BDE, de se souvenir de la prépa, période pendant laquelle on les obligeait en apprendre des choses sans intérêt dans le but de prouver leur valeur Article triomphalement servi par Monsieur Z. qui va retourner faire ses chorées au Hanover Grand, au Heaven et autre Movida… Ah les Pump® c’était le bon temps. et leur soumission